Intelligence Artificielle, entre opportunités et défis

Le marché de la formation en 2024

L’avènement d’une technologie aux mille promesses

De la science-fiction à la réalité tangible, l’Intelligence Artificielle s’est démarquée de façon spectaculaire au cours des dernières décennies. Cette technologie s’est invitée dans notre quotidien, bouleversant l’économie mondiale, le marché du travail mais aussi nos vies privées.

C’est dans ce contexte que 2023 a été pensée comme étant « l’année de l’Intelligence Artificielle » pour la France et l’Europe. L’hexagone a d’ailleurs été un véritable moteur à l’échelle européenne avec une hausse de 35% d’entreprises ayant adoptées l’IA contre 32% au niveau continental.

Du reste, le 13 mars 2024, l’Union européenne devenait officiellement la première puissance politique mondiale à instaurer un cadre juridique pour réglementer l’Intelligence Artificielle.

Car en effet, si les algorithmes au cœur de cette technologie promettent de nombreux avantages – automatisation des tâches, traitement efficace des données, aide à la décision… – ils apportent avec eux de nouvelles problématiques et des risques.

Métiers et postes menacés, limites du machine learning et deep learning, sécurité et responsabilité… Les détracteurs disposent de nombreux arguments. À l’inverse, les pro-IA eux aussi n’hésitent pas à mettre en avant les possibilités et opportunités qui s’ouvrent au rythme des avancées technologiques.

Entre enthousiasme et appréhension, une seule chose est certaine : les derniers mois ont sonné l’arrivée d’une nouvelle ère qui marquera de multiples bouleversements aussi bien au niveau économique, politique que social.

Alors qu’attendre de cette nouvelle ère ? À quelles mutations devons-nous faire face ? Quels enjeux devront être relevés ? Décryptons ensemble les impacts d’une technologie révolutionnaire.

Une technologie disruptive

Histoire et naissance de l’IA 

L’Intelligence Artificielle est sur toutes les lèvres depuis quelques années et tout particulièrement ces derniers mois. Si elle semble nouvelle pour certains, son concept remonterai à l’Antiquité. Le terme d’IA lui, en revanche, est né au milieu du 20ème siècle avec les travaux de pionniers comme Alan Turing et John Von Neumann.

Ce premier proposera dans les années 1950 un test pour évaluer la capacité d’une machine à convaincre un humain qu’il est humain par le biais d’une conversation en ligne. Le test de Turing et l’ensemble de ses idées jetteront les bases de la recherche en IA. La publication des premiers modèles mathématiques et du premier ordinateur à réseau de neurones en 1960 signeront un véritable tournant pour l’intelligence artificielle.

Mais si la naissance de l’IA concentrait de nombreuses attentes, l’engouement retombera dans les années 60 à cause des difficultés rencontrées. Cette période sera le premier hiver de l’Intelligence Artificielle, phase durant laquelle les scientifiques, chercheurs et pouvoirs publics se détacheront de cette technologie.

Il faudra attendre les années 70/80 pour que l’effervescence reprenne grâce à l’arrivée de nouvelles technologies comme les microprocesseurs et les systèmes experts. Pourtant, là encore, l’IA perdra en popularité au point où sa dénomination elle-même deviendra presque tabou, remplacée par des appellations plus modestes comme « informatique avancée ». Malgré la victoire de Deep Blue face à Garry Kasparov en 1997, les financements pour l’Intelligence Artificielle resteront faibles et il faudra attendre les années 2010 pour un nouvel essor grâce aux données massives et aux cartes graphiques.

Alors pourquoi parle-t-on autant de l’Intelligence Artificielle aujourd’hui ? Parce que son usage s’est démocratisé avec notamment en juin 2020 le lancement de GPT-3 par OpenAI puis l’émergence d’outils tels que DALL-E. Cette nouvelle ère de l’IA ne bouleverse plus que le monde technologique : elle s’impose à notre réalité économique, professionnelle et sociale.

Les types d’Intelligence Artificielle

Si le terme « Intelligence Artificielle » est connu de tous, il concentre de nombreuses incompréhensions et notamment parce que la communauté scientifique n’arrive pas à s’accorder sur une réelle définition. Ce mot regroupe donc de nombreuses possibilités, ce qui ajoute à sa complexité.

On peut néanmoins donner une définition assez large pour s’assurer qu’on aborde cette technologie correctement : il s’agit d’une discipline dont le but est de faire parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un humain.

Une fois qu’on a dit ça, il est nécessaire de différencier les trois grands types d’Intelligence Artificielle : l’IA faible ; l’IA forte et la super IA.

L’IA faible (aussi appelée IA étroite)

Il s’agit d’une forme d’IA conçue pour effectuer une tâche spécifique, souvent mieux que les humains, mais limitée à cette tâche particulière. Par exemple, les systèmes de reconnaissance vocale ou faciale. C’est aujourd’hui le seul type d’IA réalisée. 

L’IA forte (aussi appelée IA générale ou profonde)

Contrairement à l’IA faible, l’IA forte est capable de comprendre, apprendre et exécuter n’importe quelle tâche intellectuelle qu’un humain peut faire. Cela inclut la capacité de raisonner, d’apprendre à partir de l’expérience, de comprendre le langage naturel, etc. Cette IA n’existe pas mais concentre les espoirs de beaucoup de chercheurs.

La super IA

Cette IA serait consciente d’elle-même et surpasserait largement les capacités cognitives humaines dans tous les domaines. L’IA superintelligente est encore purement hypothétique et reste un sujet de débat parmi les chercheurs.

L’IA : de lourds impacts sur nos vies

Des domaines d’application généralisés

L’impact de l’Intelligence Artificielle est d’autant plus fort que cette technologie disruptive est présente sur presque l’ensemble des secteurs d’activité avec une diversification des domaines d’application au fil des années. Santé, finance, marketing, transport, éducation, industrie, sécurité, service client, gaming et même ressources humaines : rien  n’échappe à l’IA.

Entre opportunités, plus-values et réduction des coûts, même les secteurs qu’on aurait pu croire hermétiques à l’Intelligence Artificielle l’ont finalement adoptée ou sont en train de le faire. L’éducation est une bonne illustration de cette mécanique : parcours et systèmes d’apprentissages adaptifs, retours personnalisés, automatisation des tâches administratives… L’IA promet de nombreuses possibilités pour renforcer la pédagogie et permettre d’améliorer le parcours et l’expérience des étudiants.

D’ici 2030 le marché de l’IA devrait s’élever à 1 812 milliards de $

Source : Grand View Research, Artificial Intelligence Market Size And Share Report, 2030

La crainte d’être remplacé par l’IA

L’industrie 4.0 bénéfice directement des gains de cette nouvelle révolution technologique. Cette dernière transforme le paysage professionnel ainsi que le marché de l’emploi, portant de nombreuses potentialités : automatisation, analyse de données, optimisation… c’est un véritable « game-changer ».

Dans un article publié par Goldman Sachs, il était estimé que les IA génératives telles que Bard ou encore ChatGPT pourraient automatiser jusqu’à 25% du marché du travail dans son ensemble. Ce chiffre est largement supérieur si on regarde la totalité des IA existantes sur le marché ce qui, évidemment, concentre de nombreuses inquiétudes.

Quelles seront les nouvelles pratiques ? Quels postes risquent de disparaître ? Mon poste va-t-il être remplacé par des algorithmes ? Comment me former rapidement et efficacement ?

65% des entreprises françaises pensent que l’IA va transformer leur industrie au cours des cinq prochaines années

Source : étude AWS x Stand Partners, menée sur 1000 citoyens et 1000 entreprises, 2024

C’est là que commence le grand challenge pour les travailleurs d’aujourd’hui. Leur crainte ? Faire parti de ces postes qui vont disparaître, être dépossédés de leur savoir-faire et voir leur valeur diminuer sur le marché de l’emploi.

Si l’on n’observe pas d’opposition générale à l’utilisation des algorithmes, la réalité à l’échelle individuelle, ou selon les métiers, démontre de véritables freins comme par exemple les professions juridiques où près de 32% des actifs votent en faveur d’une restriction ou d’une interdiction de ChatGPT (étude GlassDoor, 2023).

80% des professionnels s’opposent à une suppression ou une restriction de ChatGPT sur leur lieu de travail

Source : Glassdoor, étude menée sur 10,000 répondants, 2023

On constate aussi des différences au niveau démographique puisque seulement 17% des 21-25 ans souhaitent une régularisation de ChatGPT contre 28% pour les 45 ans et plus.

Alors peu importent les promesses, les craintes pullulent et nécessitent des réponses concrètes face à l’incertitude. La majorité de la communauté scientifique se veut rassurante : l’objectif de l’intelligence artificielle est de libérer le collaborateur des tâches à faible valeur ajoutée pour se concentrer davantage sur des activités plus stimulantes et rentables. Ils soulignent aussi que si les algorithmes sont capables de remplacer l’humain sur certaines tâches, ils ne sauraient couvrir l’ensemble des fonctions de chaque métier.

Il faut néanmoins souligner que l’IA reste une menace réelle pour certains métiers comme le montre le rapport « Future of Jobs », paru en mai 2023. Celui-ci prédit une perte nette de 2% des emplois d’ici 2027 due à la destruction de 83M d’emplois contre la création de 69M.

Le Forum économique mondial chiffre à 14 millions les pertes nettes d’emplois dans le monde d’ici à 2027

Source : Forum économique mondial, « Future of Jobs », 45 pays – 803 entreprises – 11,3M d’employés

IA : l’émergence de nouveaux métiers

On parle de la création de 69 millions d’emplois à l’échelle mondiale et la mutation de multiples postes existants. Nombreux sont ceux qui, pour illustrer ce phénomène et rassurer les populations, reprennent les travaux de l’économiste David Autor qui, en 2022, révélait que 60% des travailleurs d’aujourd’hui exercent des professions qui n’existaient pas en 1940.

Face à ces altérations du monde du travail, on peut soit s’offusquer soit s’émerveiller mais une chose est sûre : cette réalité ne changera pas et il faut prendre le train de la révolution technologique en marche. Ainsi, une enquête menée par ResumeBuilder en novembre 2023 révélait que pour 96% des entreprises embauchant en 2024, les compétences et connaissances autour de l’IA seraient de véritables atouts pour les candidats. Alors comment rester compétent sur un marché qui évolue très, parfois trop, rapidement ?

35% des français se disent submergés et en incapacité de suivre les évolution de l’IA

Source : étude LinkedIn basée sur 2040 salariés âgés de plus de 16 ans en France, août 2023

Il faut acquérir des compétences liées à l’IA qui sont de plus en plus importantes, recherchées et valorisées. La formation est alors la clé de voûte dans ces transitions professionnelles.

Si certains métiers vont évoluer, d’autres vont émerger apportant avec eux de nouvelles perspectives ! Voici un exemple de cinq nouveaux métiers à venir sur le marché : développeur data en IA, ingénieur en IA, prompt ingénieur, psydesigner ou cogniticien et coach de robot.

L’émergence de nouveaux besoins directement liés à l’intelligence artificielle, au machine learning et aux algorithmes interroge : est-on sur un remplacement de l’homme par l’IA ou plutôt sur une collaboration bénéfique ?

Là, deux discours s’opposent. Pour Manuel Davy, PDG de Vekia et responsable de la Cité de l’IA, c’est plutôt la seconde option qui l’emporte. Parce que c’est une technologie de rupture, elle va forcément faire émerger de nouveaux besoins, appelant à de nouvelles compétences et donc à l’apparitions de nouveaux métiers et à l’afflux de formations pour requalifier les actifs. Pour lui : « L’IA n’a pas l’esprit de critique et la déontologie de l’humain, elle aura toujours besoin de lui pour la superviser ».

Impacts sur l’économie générale

À l’aube de 2025, les impacts de l’intelligence artificielle se propagent dans notre réalité économique. Complexes et difficiles à identifier, leur évolution va dépendre majoritairement des adoptions et arbitrages politiques. Croissance économique, inégalités territoriales, gain de productivité et déflation, les répercussions se dessinent dans cette industrie 4.0 et le principe de cobotique.

L’internet des Objet (IoT), le système cyber-physique, le traitement des données massives : la hausse de productivité est évidente que ce soit par l’automatisation ou la simplification des process. On a donc une réduction des coûts, des bénéfices en croissance mais aussi l’émergence de nouveaux marchés et opportunités.

À titre d’exemple, le marché de l’IA générative était estimé par Statista à un chiffre d’affaires mondial de 42 milliards d’euros en 2023 contre une projection à 1 812 milliards en 2030, entraînant un bouleversement économique global.

Les dépenses en IA dépasseront 300 milliards de dollars en 2026

Néanmoins, les bénéfices liés à cette technologie ne seront pas répartis équitablement puisque les États-Unis et la Chine pourraient concentrer jusqu’à 70% des retombées économiques.

L’IA : les défis éthiques

Une mutation de nos sociétés à cause de l’IA ?

Le séisme « Intelligence Artificielle » n’a pas uniquement transformé l’économie : la société elle-même se retrouve bouleversée, bien au-delà de l’organisation du travail. Cette technologie triomphe dans les sphères de l’éducation, de l’art, mais aussi dans la justice ou la santé. Hache à double tranchant, il est évident que les algorithmes d’aujourd’hui transformeront et façonneront les représentations de demain.

Il fut un temps où l’on était persuadé que certains domaines tels que la culture et l’art étaient l’apanage de l’espèce humaine. C’est aujourd’hui bien moins évident puisque par exemple, en 2022, c’est une image générée par l’IA MidJourney qui a gagné un concours d’art aux États-Unis.

Autre aspect non négligeable, l’incidence sur nos consciences et l’abrutissement possible de nos sociétés. Plusieurs études montrent une corrélation entre le développement et l’adoption de l’IA et l’abrutissement des êtres humains avec une mise en lumière sur de problématiques comme l’esprit critique, la capacité de penser, la prise de décisions… Alors se pose un véritable défi : comment pallier à ce risque ? Découle entre autre de cette mécanique des questions relatives à la démocratie et au libre arbitre.

Mais les impacts de l’IA sur nos sociétés ne sont pas seulement négatifs. En effet, cette technologie peut permettre de favoriser l’accessibilité de certains produits ou services à des populations en situation de handicap ou moins aisées.

Transparence, traçabilité et explicabilité de l’IA 

La généralisation de l’usage de l’IA soulève des craintes légitimes sur la transparence, la traçabilité et l’explicabilité de ses résultats. De nombreux experts mettent en lumière des soucis comme la répétition des schémas et des biais (racistes, sexistes…) ou encore l’uniformisation des discours.

C’est le cas pour la justice où, selon ProPublica, une des IA utilisées dans les tribunaux américains a répété des biais racistes en prédisant deux fois plus de faux positifs de récidive sur les prévenus noirs que sur les prévenus blancs.

On retrouve la même déviation dans la santé. Le 20 octobre 2023, une étude publiée dans la revue Digital Medecine remettait en question le choix de l’IA pour les résumés de notes des médecins à cause de la reproduction et propagation de préjugés racistes et informations erronées.

En plus de la répétition de ces schémas, c’est la transparence des algorithmes dans leur intégralité qui est pointée du doigt. Une étude menée par Rishi Boullasani et d’autres chercheurs de l’ « Institute for Human-Centered Artificial Intelligence » révélait que des structures comme Meta, Open AI ou encore Google étaient loin d’avoir un bon score en matière de transparence de leur « modèle de fondation ».

Le point définition

Un modèle de fondation est un type de modèle d'apprentissage automatique (AA) qui est pré-entraîné pour réaliser une série de tâches.

La transparence est un réel enjeu : elle protège l’ensemble des parties prenantes. Il est nécessaire de pouvoir comprendre les algorithmes, le fonctionnement du modèle à la fois en amont et en aval et de pouvoir justifier les résultats obtenus. Ce dernier point est d’ailleurs dans les « top craintes » autour de l’IA : décisions inexactes et incohérences sont davantage redoutées que la perte d’activité ! Côté machine learning et deep learning, perce aussi l’enjeu de la prophétie autoréalisatrice.

Responsabilité et juridique de l’Intelligence Artificielle

Côté juridique, nous naviguons dans un paysage complexifié et non régulé où apparaissent des situations sans précédent. Qu’il s’agisse des institutions gouvernementales, entreprises et organismes d’assurance, tous rencontrent une impérieuse nécessité de réglementer les pratiques et usages autour de l’Intelligence Artificielle.

En décembre 2023, le Parlement européen et le Conseil de l'UE sont parvenus à un accord politique sur l'IA.

En 2023 émergeaient les premiers accords pour soutenir le développement d’une IA éthique et fiable avec de la gestion de risques à quatre niveaux (risque minimal à inacceptable). Ces avancées ont continué et, en février 2024, l’office européen de l’IA a été créé afin de superviser l’application et la mise en œuvre de la loi sur l’IA avec les états membres.

Ces premiers balbutiements sont loin d’être mondialisés et le cadre législatif peine à suivre face aux avancées technologiques qui explosent. Les prochains mois seront capitaux pour l’encadrement, l’inscription de lois, mais aussi leur adoption, particulièrement dans une économie mondialisée.

Respect de la vie privée et sécurité 

L’IA fonctionne majoritairement grâce aux données massives. Alors dès qu’on parle de données, on pense tout de suite à leur collecte, gestion et le respect de tout ce qui a trait à la vie privée.

Et là encore, la confiance n’est pas d’actualité et pour cause : la CNIL a mis en avant la difficulté de protéger les systèmes d’IA en précisant que la nature statistique de leur construction les rendait vulnérables.

Le point définition

Le RGPD est le sigle pour « Règlement Général sur la Protection des Données ». Il encadre le traitement des données personnelles sur le territoire de l’Union européenne.

On revient alors sur la correspondance RGPD-IA. Car les risques liés à l’utilisation de l’IA ne se limitent pas aux enjeux économiques ou aux résultats biaisés : les atteintes à la vie privée ou les défaillances de sécurité sont tout aussi importantes et redoutées. Ce défi majeur devra être relevé pour pouvoir avoir de véritables pratiques saines et éthiques.

Un monde d’incertitudes

L’IA a transformé notre quotidien et continuera sûrement, au gré de ses avancées, à le faire. Cristallisant les craintes et les excitations de chacun, c’est très certainement l’incertitude autour des impacts de cette technologie qui la rend si difficile à appréhender.

Dans une Interview, Laurent Charlin – membre académique principal à l’institut québécois d’intelligence artificielle – déclarait d’ailleurs : « pour être tout à fait honnête, quand ChatGPT est sorti en novembre 2022, je pense que la qualité de cet engin-là a surpris beaucoup d’entre nous. Je pense que personne ne sait exactement ce qui peut se passer. Même dans notre communauté, c’est débattu. Certaines personnes voient un avenir moins rose que d’autres. »

Il est impossible aujourd’hui de définir l’ensemble des impacts liés à l’intelligence artificielle, mais une certitude demeure : sa démocratisation et ses évolutions continueront de transfigurer le paysage économique, professionnel et personnel.